
Le Chêne Marceau : un arbre, deux établissements, une mémoire
Le 14 mai 2025, la plantation du Chêne Marceau par Camille et Fleur, élèves du lycée Brizeux, et Louka, collégien de La Tour d’Auvergne, a marqué un moment fort de transmission et de commémoration. Ce geste solennel, accompagné du dévoilement d’une plaque mémorielle, s’inscrit dans la tradition française où la plantation d’un arbre, et particulièrement un chêne, symbolise la force, la longévité et la résilience.
Collégiens, lycéens, officiels (membres d’associations mémorielles, de la DSDEN, de la Mairie, de la Médiathèque),
personnels du lycée Brizeux, assistent à la plantation du Chêne Marceau.
Le Chêne Marceau : un nom chargé d’histoire
Le Chêne Marceau porte le nom du groupe de Résistants lycéens, composé des garçons du lycée La Tour d’Auvergne et des filles du lycée Brizeux. Durant la Seconde Guerre mondiale, ces jeunes se sont engagés ensemble dans la Résistance, incarnant le courage et la solidarité face à l’oppression. En donnant à l’arbre le nom de « Marceau », les élèves rendent hommage à ces figures locales de la Résistance et perpétuent leur mémoire auprès des générations futures.
Logo dessiné par Pauline (2025)
pour symboliser le groupe Marceau
Un lien fort entre deux établissements
La plantation du Chêne Marceau souligne également le lien historique et symbolique entre le collège La Tour d’Auvergne et le lycée Brizeux. Ces deux établissements, qui ont vu leurs élèves s’engager côte à côte dans la Résistance, partagent une histoire commune d’engagement et de transmission des valeurs citoyennes. Le choix d’associer un collégien et deux lycéennes pour ce geste met en lumière la continuité de la mémoire et l’importance de la solidarité intergénérationnelle.
De g. à dr. : Camille, Louka et Fleur lors de la plantation du Chêne Marceau
Le chêne, symbole de la Résistance
Planter un chêne est un geste chargé de sens, ancré dans une longue tradition en France. Depuis l’Antiquité, cet arbre incarne la force, la solidité et la longévité. Pendant la Révolution française, le chêne, souvent planté comme « arbre de la liberté », est devenu un symbole de renouveau et d’attachement aux valeurs républicaines.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il a également été adopté comme emblème de la Résistance. À l’image du célèbre « chêne de la Résistance » en forêt de Tronçais, rebaptisé clandestinement par les résistants, il représente la résilience face à l’oppression et l’espoir d’un avenir libre. En choisissant de planter le Chêne Marceau, les élèves rappellent cette histoire et affirment leur attachement aux idéaux de courage, de justice et de liberté.
Un message pour les générations futures
Planter un arbre, c’est inscrire dans le temps un message de force et d’espérance. Le Chêne Marceau, appelé à grandir sous les yeux de tous, deviendra un témoin vivant de l’histoire et des idéaux partagés. Ce geste rappelle que la mémoire et les valeurs de courage, de solidarité et de liberté doivent être transmises de génération en génération, à l’image du lien entre le collège et le lycée, incarné par la participation conjointe de Louka, Camille et Fleur.
Merci à Laurent Mary, professeur de SVT, pour sa contribution, ses conseils et sa participation à la plantation
La continuité de la mémoire
En associant des élèves des deux établissements, la communauté éducative affirme sa volonté de faire vivre la mémoire collective et d’ancrer les valeurs de la Résistance dans le présent. Comme l’ont rappelé les maîtres de cérémonie, il s’agit d’offrir un symbole durable d’engagement, un repère pour les générations futures et un hommage à celles et ceux qui se sont levés pour la liberté : « planter un arbre, c’est transmettre un message de force, de longévité et de résilience aux générations futures. »
Petit Chêne Marceau deviendra grand…
Ainsi, le Chêne Marceau s’élève désormais comme un symbole vivant, porteur de mémoire et d’espoir, au cœur de la communauté éducative et citoyenne.