Enseignement moral et civique (18h annuelles)

Objectifs de l’enseignement moral et civique en Première

L’enseignement moral et civique en classe de Première a pour objectif de former les étudiants à plusieurs compétences :

  • Savoir exercer son jugement et l’inscrire dans une recherche de vérité ; être capable de mettre à distance ses propres opinions et représentations, comprendre le sens de la complexité des choses, être capable de considérer les autres dans leur diversité et leurs différences.
  • Identifier différents types de documents (récits de vie, textes littéraires, œuvres d’art, documents juridiques, textes administratifs, etc.), les contextualiser, en saisir les statuts, repérer et apprécier les intentions des auteurs.
  • Rechercher, collecter, analyser et savoir publier des textes ou témoignages ; être rigoureux dans ses recherches et ses traitements de l’information.
  • S’exprimer en public de manière claire, argumentée, nuancée et posée ; savoir écouter et apprendre à débattre ; respecter la diversité des points de vue.
  • Développer des capacités à contribuer à un travail coopératif/collaboratif en groupe, s’impliquer dans un travail en équipe et les projets de classe.

Compétences associées à l’enseignement  moral et civique en Première

Les grandes notions à acquérir tout au long de l’année de Première sont les suivantes :

  • Le rapport intérêt général – intérêt particulier
  • Engagement – abstention
  • Intégration – exclusion – déclassement
  • Égalité – équité
  • Respect
  • Justice, égalité et équité
  • Rapport social – solidarité
  • Responsabilité individuelle et collective

Organisation du programme de l’enseignement  moral et civique en Première

Le programme de l’enseignement moral et civique en classe de Première se construit sur deux axes majeurs :

Axe 1 : Fondements et fragilités du lien social

Questionnement :
Comment les fondements du lien social se trouvent aujourd’hui fragilisés ?

Au choix, le professeur pourra abordé les domaines suivants :

  • Les fragilités liées aux transformations sociales : cadre de vie (métropolisation, assignation résidentielle, phénomène des quartiers), cellule familiale, institutions de socialisation (École, État, religion, organisations syndicales).
  • Les fragilités liées aux mutations économiques : régions en crise, chômage, transformation du monde du travail, inégalités et expression du sentiment de déclassement.
  • La montée du repli sur soi et le resserrement du lien communautaire physique ou virtuel.
  •  L’expression de la défiance vis-à-vis de la représentation politique et sociale, et vis-à- vis des institutions.
  • La défiance vis-à-vis de l’information et de la science (de la critique des journalistes et des experts à la diffusion de fausses nouvelles et à la construction de prétendues «vérités» alternatives).
  • Les nouvelles formes d’expression de la violence et de la délinquance (incivilités, cyber-harcèlement, agressions physiques, phénomènes de bandes, etc.).

Axe 2 : Les recompositions du lien social

Questionnement :
Comment les modalités de recomposition du lien social tendent-elles à définir un nouveau modèle de société ?

  • La promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes : orientation, formation, travail, emploi, salaire, représentation, reconnaissance.
  • Les nouvelles formes de solidarités et d’engagements : internet et les réseaux sociaux ; le mécanisme du participatif ; de l’association au collectif.
  • Les nouvelles formes économiques : l’économie participative ; l’économie solidaire ; l’économie collaborative ; l’économie circulaire, pour de nouveaux emplois et de nouvelles solidarités.
  • La question de l’extension des droits et de la responsabilité individuelle et collective : questions environnementales ; politique de santé ; principe de précaution.
  • Les politiques publiques pour plus d’égalité et de citoyenneté : l’inclusion des personnes porteuses de handicap à l’École, au travail et dans la société ; les politiques d’aides et d’insertion professionnelle, les politiques sociales.
  • La recherche de nouveaux liens sociaux : clubs, associations, réseaux sociaux, communautés, universités populaires, réseaux d’entraide et bénévolat.
  • De nouvelles causes fédératrices : défense de l’environnement, protection de la biodiversité, réflexion nouvelle sur la cause animale.

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