Histoire-Géographie

Organisation du programme de l’Histoire-Géographie en terminale

Chaque année est l’occasion de mettre en œuvre les méthodes et l’apprentissage des exercices de géographie en ménageant une progressivité sur les trois niveaux du lycée : réalisation d’un croquis à partir d’un texte transposé en carte, composition, analyse critique de document(s). Le programme se prête à des visites sur le terrain, à l’utilisation de supports pédagogiques variés, à l’usage de l’outil numérique, ainsi qu’à l’intervention dans la classe d’acteurs de la vie économique et publique.

Les objectifs de ce programme d’Histoire-Géographie en Terminale

À l’issue du lycée, les élèves doivent être capables de maîtriser des connaissances fondamentales diverses, de se confronter à des sources, d’analyser des documents, de prendre des notes ainsi que de mener un travail personnel. Pour cela, l’enseignement associe des temps dédiés :

  • à la transmission des connaissances par les professeurs et d’écoute active de la part des élèves ;
  • à l’étude de sources, à l’analyse approfondie et critique de documents variés (cartes, textes, iconographie, vidéos…) et à la réalisation de croquis.

Compétences travaillées dans ce programme d’Histoire-géographie en Terminale

L’enseignement d’histoire-géographie développe des connaissances et construit des capacités et méthodes spécifiques qui complètent les savoirs acquis dans les autres enseignements communs (notamment l’enseignement moral et civique) et dans les enseignements de spécialité (en particulier l’enseignement de spécialité d’histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques).

L’enseignement de l’histoire a pour visées :

  • la construction d’une réflexion sur le temps : outre l’acquisition de grands repères, l’élève doit comprendre ce qu’est un événement, une permanence, une continuité, une rupture, une mutation, une évolution pour saisir la manière dont des sociétés se transforment dans le temps ;
  • le développement d’une réflexion sur les sources : l’élève apprend comment la connaissance du passé est construite à partir de traces, d’archives et de témoignages, et affine ainsi son esprit critique ;
  • l’initiation au raisonnement historique : l’élève apprend à évaluer les ressources et les contraintes d’un événement, d’un contexte humain, temporel ou spatial, à comprendre les interrogations et les choix des acteurs individuels et collectifs, à appréhender les conséquences de leurs actions à court, moyen et long terme ;
  • le développement d’une aptitude à replacer les actions humaines et les faits dans leur contexte et dans leur époque ;
  • la prise de conscience par l’élève de son appartenance à l’histoire de la nation, de l’Europe et du monde, ainsi que des valeurs, des connaissances et des repères qui contribuent au développement de sa responsabilité et de sa formation civique ;
  • le développement de la culture générale des élèves.

La géographie vise à comprendre comment les individus et les sociétés organisent leur espace, s’y développent, le transforment. La géographie répond à des questions – telles que : Où ? Quels acteurs ? Comment ? Pourquoi ici et pas ailleurs ? – pour décrire et expliquer le fonctionnement des territoires à différentes échelles. Elle met en évidence les interactions entre les sociétés et leurs environnements. Pour rendre compte du fonctionnement des territoires, la géographie s’appuie notamment sur des cartes et vise les finalités suivantes :

  • mobiliser, pour comprendre l’organisation des territoires, les notions géographiques en insistant sur les enjeux et sur les relations entre acteurs ;
  • adopter une approche multiscalaire (à différentes échelles) qui rend visibles, d’une part, le fait qu’un même phénomène peut se traduire différemment selon l’échelle envisagée et, d’autre part, les interactions entre les territoires à différentes échelles ;
  • effectuer des comparaisons entre les territoires, ce qui permet d’identifier les ressemblances et les spécificités de chacun ;
  • mettre en évidence, en ayant recours à une approche systémique, les interactions entre acteurs ainsi qu’entre les acteurs, leurs territoires et leurs environnements ;
  • développer l’analyse critique des documents, l’observation du jeu des acteurs, le contact avec le terrain et la réalisation de croquis. Le croquis est l’aboutissement d’un travail de description, d’analyse et de synthèse ;
  • assurer l’acquisition de repères spatiaux aux échelles française, européenne et mondiale.

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