Non classé

Cet enseignant veut « susciter l’émerveillement »

Article de Marion Gonidec (Ouest-France 10/09/2024)

Laurent Mary, enseignant de SVT, très impliqué dans l’observation de l’environnement et de la nature, a obtenu une importante subvention.

Laurent Mary, enseignant à Brizeux, a décroché une subvention grâce à un beau projet : embarquer tous les élèves de seconde pour observer les dauphins, les thons et les oiseaux migrateurs. « Le Mor Braz, vers la presqu’île de Quiberon, Lorient, Groix, c’est vraiment un site exceptionnel, à l’instar du site qui existe entre Penmarc’h et l’île de Sein. En ce moment, nous sommes en migration postnuptiale, c’est-à-dire que les oiseaux quittent les sites de nidification et vont rejoindre leurs sites d’hivernage. Il y a également des oiseaux en errance après la reproduction et qui suivent les thons et les dauphins pour manger la même chose qu’eux », introduit Laurent Mary.

Trouver les chasses

Dauphins communs, grands dauphins, Puffin des Baléares,l’enthousiasme de cet enseignant naturaliste pour les sites exceptionnels de la biodiversité et de la migration des oiseaux l’a poussé à monter un projet pour lequel il a décroché une subvention de 18 000 €, des fonds européens alloués dans le cadre, « du conseil national de la refondation, sur le thème Route maritime et citoyenne » précise ce dernier.

Ainsi, vendredi 13 septembre, puis le 16 et le 20, il embarque tous les élèves de seconde du lycée Brizeux, sur un spot exceptionnel, d’importance internationale pour certaines espèces.
, relate ce passionné, qui a pour mot d’ordre de chez ces jeunes élèves. Ces derniers vont ainsi se retrouver enveloppés dans ce. « Nous partons en mer, on passe l’île de Groix, le but du jeu est de trouver des chasses, en l’occurrence les endroits où chassent les dauphins et les thons. Cela fait remonter à la surface les Grands Puffins, les Puffins des Baléares, les Fous de Bassan. Et les labbes, des poissons un peu pirates sont là aussi, pour essayer de parasiter les autres oiseaux et leur piquer leur poisson » « susciter l’émerveillement » « nuage qui se déplace, au milieu des bandes de dauphins, avec tous ces oiseaux dans tous les sens ».

Qu’ils soient mordus ou non de matières scientifiques, l’enseignant, naturaliste depuis son jeune âge, actif auprès de l’association Bretagne Vivante, estime qu’au point de vue de la préservation de l’environnement, «Les élèves embarquent en septembre, vers la zone de migration des thons et les zones de nourrissage des dauphins communs, avec l’entreprise spécialisée Faune océan.», illustre Laurent Mary, qui mène également avec ses élèves un projet qui vise à expliquer la biodiversité en bande dessinée.on ne peut faire des citoyens éclairés que s’ils connaissent ce qu’ils ont autour d’eux. Et qu’ils ont envie de le protéger. Il faut leur montrer le vivant, à partir de la nature locale »
« Et après, j’utilise ça avec les élèves au cours de l’année dans mes séquences. Quand on travaille l’évolution, par exemple, je reprends l’exemple de ces oiseaux
Marion GONIDEC.

Évènements à venir