Latin seconde
Les objectifs de l’étude du grec et du latin sont communs, et les méthodes peuvent être semblables. Ce qui différenciera les deux sera bien sûr le contenu culturel, littéraire et linguistique, même si certains thèmes, comme la mythologie, trouvent des échos dans les civilisations romaine et grecque. Trois directions se dégagent de l’enseignement du latin en lycée :
- l’aspect culturel (qui suscite souvent de l’intérêt) ;
- la langue, c’est-à-dire la grammaire, les déclinaisons, les conjugaisons… (malheureusement nécessaire) ;
- la littérature (avec des textes authentiques et de plus en plus difficiles).
L’ordre dans lequel sont placées ces trois catégories ne donnent aucune indication de priorité, car celle-ci varie selon les niveaux, la grammaire étant plus importante en Seconde, car il faut la réviser et l’approfondir, alors qu’en Terminale, la littérature et les textes occupent une place essentielle à cause des épreuves du baccalauréat. Celles-ci se préparent dès la Seconde par l’apprentissage de méthodes, notamment celle de la version ! Que l’on se rassure cependant, les textes sont encore brefs en Seconde…
Le travail est organisé en séquences, comme dans d’autres matières, tel le français. Cette comparaison n’est pas anodine, car les commentaires des textes latins proposés en classe s’inspirent des méthodes de français. Ces textes sont commentés, mais aussi traduits, et les élèves sont amenés à en découvrir toutes la richesse lexicale, stylistique et culturelle. Un autre support peut servir de base d’analyse, ce sont les textes traduits (donc étudiés en français qui permettent des lectures plus longues. Enfin, ces textes sont aussi matière à aborder la civilisation, que l’on peut aussi traiter sous forme d’exposés.
Pour finir, voici les trois entrées du programme de Seconde ; comme pour le français, elles peuvent être abordées partiellement dans plusieurs séquences et ne constituent qu’un cadre ; par ailleurs, suivant le niveau des élèves, les professeurs sont souvent amenés à faire acquérir la langue, ce qui nuit aux autres parties du programme, et bouleverse l’idée même de séquence ; enfin, je ne citerai pas les instructions concernant l’apprentissage du vocabulaire et de la langue, tant le niveau des élèves peut faire varier les attentes :
- L’homme romain : le citoyen, l’esclave, l’affranchi ; la famille ; les pratiques religieuses : des rappels et compléments sur des faits de civilisation et de vie quotidienne déjà abordés au collège, en partie reliés au programme d’histoire ;
- Le monde romain – Mare nostrum : les grandes étapes de la conquête ; les grandes reines de la Méditerranée : ces thèmes s’intéressent à l’expansion romaine autour de la Méditerranée (appelée alors Mare Nostrum, littéralement « Notre Mer ») et à des personnages mythiques ou historiques comme Didon ou Cléopâtre ;
- Figures héroïques et mythologiques : des histoires légendaires : Énée, Romulus, Horatius Coclès… aux légendes historiques : Hannibal, Alexandre, César : une occasion de s’intéresser aux mythes tant appréciés des élèves et de leurs rapports avec le genre historique à travers les récits d’historiens abordables, comme César ou Tite-Live ou de poètes classiques comme Virgile.