Français (4h)

Objectifs de l’enseignement de français en Première

L’enseignement prend appui sur des lectures et des études de textes majeurs du patrimoine littéraire. La discipline vise à transmettre la connaissance et le goût de la langue et de la littérature, à encourager les pratiques de la parole de l’écriture et de la lecture.

Compétences associées à l’enseignement de français en Première

L’enseignement de français en classe de première a pour objectif de former les étudiants à plusieurs compétences :

  • Améliorer les capacités d’expression et de compréhension des élèves par un enseignement continué de la langue, et par la pratique fréquente et régulière d’exercices variés, écrits et oraux ;
  • Faire lire les élèves et leur permettre de comprendre et d’apprécier les œuvres, de manière à construire une culture littéraire commune, ouverte sur les autres arts, sur les différents champs du savoir, et sur la société ;
  • Structurer cette culture en faisant droit à la sensibilité et à la créativité des élèves dans l’approche des formes, des œuvres et des textes, mais aussi en faisant toute sa place à la dimension historique qui permet de donner aux élèves des repères clairs et solides ;
  • Former le sens esthétique des élèves et cultiver leur goût, en favorisant l’appropriation de leurs lectures et en renforçant leurs capacités d’analyse et d’interprétation ;
  • Approfondir et exercer le jugement et l’esprit critique des élèves, les rendre capables de développer une réflexion personnelle et une argumentation convaincante, à l’écrit comme à l’oral ;
  • Les amener à adopter une attitude autonome et responsable, notamment en matière de recherche d’information et de documentation.

Organisation du programme de l’enseignement de français en Première

Le programme est composé de plusieurs objets d’étude  :

  • La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle
  • La littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle
  • Le théâtre du XVIIe siècle du XXIe siècle
  • Le roman et le récit du Moyen-âge au XXI° siècle

Comme  l’Éducation nationale le précise : «le professeur peut, en fonction de l’œuvre et du parcours associé, mettre en relation la pièce étudiée avec des œuvres appartenant à d’autres arts pour mieux faire comprendre aux élèves les mutations esthétiques, leurs enjeux et leurs développements spécifiques selon les différentes formes artistiques. Il peut également, par l’étude des principaux éléments de la mise en scène (espace, lumière, musique, machines, costumes, jeu des acteurs, diction…), montrer par exemple comment l’interprétation de la pièce joue de la variation de ces éléments et combien elle en est tributaire, en liant ces analyses à l’histoire des autres arts du spectacle. Le professeur fait appel, dans la mesure du possible, aux liens avec les programmes d’histoire des arts, ceux des enseignements artistiques et ceux d’histoire, et peut prendre appui sur les ressources du patrimoine, utilement complétées par l’offre numérique éducative».

Analyse du programme de Français en classe de Première

La réforme du lycée implique une rénovation du programme de Première en Français. Elle porte sur le
contenu des enseignements et sur la nature des épreuves de baccalauréat.
Les candidats passent toujours une épreuve écrite puis une épreuve orale qui n’évaluent pas les mêmes
compétences et ne portent pas sur les mêmes supports :

  • L’épreuve écrite de Français dure toujours quatre heures mais les candidats n’ont plus qu’un
    seul exercice à traiter. Une réflexion bien plus précise et plus développée qu’avant est donc
    attendue. Ils ont le choix entre le commentaire d’un texte littéraire et une dissertation qui porte
    dorénavant sur le programme traité par leur professeur au cours de l’année ; il est donc
    indispensable que les candidats en aient une connaissance très précise.
    Ces deux exercices requièrent une parfaite maîtrise des méthodes ainsi que de solides
    compétences analytiques et rédactionnelles. Ces compétences s’acquièrent dès la classe de
    Seconde. Elles sont d’ailleurs un critère essentiel pour obtenir un passage en Première
    générale.
  • L’épreuve orale porte sur des supports étudiés avec le professeur : 20 textes sont analysés au
    cours de l’année. Ils sont extraits des quatre œuvres désormais imposées (une pour chaque
    objet d’étude : théâtre, poésie, roman, argumentation) et des groupements de textes qui s’y
    rattachent. Les candidats doivent développer l’analyse linéaire d’un texte choisi par
    l’examinateur dans la liste. Ils doivent donc bien maîtriser le principe de l’analyse de textes à
    la fin de la classe de Seconde car les exigences de la classe de Première sont accrues. En effet,
    le nombre de textes à étudier est plus élevé qu’avant alors que le nombre d’heures
    d’enseignement est inchangé (4 heures par semaine). Le rythme des cours étant
    nécessairement plus soutenu, les élèves doivent être plus autonomes et fournir un travail
    personnel régulier et approfondi.
    Lors de l’épreuve orale, les candidats répondent également à une question grammaire portant
    sur le texte étudié. Cette question est la principale nouveauté du baccalauréat. Le programme
    de grammaire au lycée s’appuie sur des savoirs acquis au collège qu’il précise et approfondit.
    Là encore, l’enseignant ne disposant pas d’heures supplémentaires par rapport à l’ancien
    programme, il est indispensable que le programme de Seconde soit bien maîtrisé par les élèves
    à l’entrée en Première.
    Dans la deuxième partie de cette épreuve, les candidats doivent présenter une des œuvres
    qu’ils ont lues dans l’année. Ils choisissent soit une des quatre œuvres étudiées, soit une des
    quatre lectures cursives proposées par le professeur. Cet exercice requiert là encore une
    connaissance précise de l’œuvre retenue puisque des questions leur seront posées à son sujet
    par l’examinateur. Les qualités oratoires des candidats seront valorisées. Un entraînement
    régulier est donc nécessaire pour gagner en aisance à l’oral.